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GREMS

Par Valentin Allard · Le 28/04/2016

Grems est un rappeur et graffeur français né en 1978. Connu pour son style atypique et sa voix grave il est de plus en plus suivi pour ses fresques et ses talents de street artiste. Connu du milieu des graffeurs et des « vandals » de la capitale Grems peint à Paris et ailleurs en toute légitimité. Il fait parti de plusieurs collectifs de graffeurs tels que TT crew de Bordeaux. Il est aussi directeur artistique et connu pour avoir désigné la campagne imagine R de la RATP.

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Hyperactif et ultra créatif il a sorti récemment un un album « Green Pisse« . Son style est très graphique, c’est un artiste qui a un sens des proportions très développé. Il arrive à combiner géométrie, couleurs et visages dans un cadre donné. Très attaché aux détails qui dans ses oeuvres donnent une véritable puissance visuelle et une élévation vers le subconscient : les détails de ce jeux d’échec par exemple peuvent représentés la complexité du cerveau qui rêve, qui a toujours tendance à rajouter du détail et du mouvement aux choses que l’on perçoit immobile d’habitude.

Très high, il passe du graf ou il pose simplement son nom, à la fresque « sous LSD » si je puis dire, où les yeux sont omniprésents. Les oeuvres de Grems nous regardent, comme l’oeil des franc maçons ou alors d’un chaman mexicain sous peyotl.

grems 23Il peint beaucoup de « dream catcheur » et de paysages urbains. On peut le voir comme un parallèle entre la complexité de la ville et la complexité du rêve. En tant que street artiste on suppose qu’il a une vision bien à lui du paysage urbain. Une vision un peu psychédélique, c’est un paysage étouffant mais haut en couleurs, et pleins de reliefs. Comme ses rimes et ses punchlines c’est comme un jeu de legos. C’est à dire une superposition complexe de mots, de couleurs, de rêves, de courbes qui finalement, forment son art.

Il rap souvent la déchéance, la violence, et la brume qui hante l’esprit de notre génération stagnante. A la manière du célèbre escalier infini, lorsqu’on regarde un tableau de Grems on a l’impression qu’on ne pourra pas sortir de ce labyrinthe.

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Si vous ne connaissez pas cet artiste je vous conseil de commencer par ses sons, qui sont aussi perchés que ses oeuvres mais qui finalement s’inscrivent dans une certaine constance. On fait facilement le lien entre son art visuel et son art sonore. Regarder du Grems en écoutant du Grems, et bien c’est assez harmonieux.

Histoire de faire d’une pierre deux coups et en artiste moderne assumé, Grems a sorti en 2010 un livre album du nom de « Broka Billy » qui retrace son parcours de New York à Amsterdam en passant par Paris et Berlin. Il vous permettra d’écouter ses sons et de voir ses performances street art au travers du monde.

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Valentin Allard

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