Oji

  • OJI

    Quelque chose ne tourne pas rond. La sueur versée par les travailleurs leur permet uniquement de survivre. Si le sel n’est plus le même que celui des mines ou des champs de coton, le burnout est une réalité. Nous acceptons cet esclavage moderne sous prétexte d’un système démocratique et par peur de la misère, sous les exemples pesant des dictatures et régions subissant épidémies et famines.
    La démocratie, c’est le pouvoir du peuple. Mais combien y a t-il de blue jeans et de tatoués à l’assemblée ? Combien d’ouvriers ? Ce système n’est pas une démocratie, c’est une démocratie représentative qui malheureusement ne nous représente pas. Nos hommes politiques actuels, en grande majorité, ne cherchent qu’à protéger leurs intérêts et font la promotion du FN. Peu de personnes s’inquiètent de l’essor d’un parti national-socialiste. Les années 30 n’ont pas suffit. L’histoire des cycles noirs se répète.
    Dessiner m’a permis de supporter une longue convalescence en 2013. Par la suite, la découverte de la peinture m’aide à supporter le rejet de cette société. Tout n’est pas à jeter, mais il y a quand même de la place dans les poubelles. Mettons-y l’intolérance, la promotion de la haine, le gaspillage… et aussi le cumul des mandats. Tout le monde a le droit de parole pour mettre une pierre et construire le monde que l’on partage. Nos ombres sont toutes grises et notre sang à tous rouge.

    « Voici ce qu’il y a dans ma tête. Et si quelqu’un me demande alors pourquoi mon art et mes portraits ne sont pas plus engagés, je répondrai “mais… ne vois-tu pas la tristesse qu’il y a dans leurs regards ?”
    Vivons avec une touche d’espoir.

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