Yarps

  • YARPS

    Spray Yarps…derrière ce court palindrome se profile un quadra discret, pochoiriste-portraitiste à ses heures qui a fait de la rue et des squats ses terrains de jeux dès 1985.
    Il s’adonne à sa pratique dans les méandres des anciennes carrières parisiennes au cours de multiples explorations. Il traîne ses matrices dans Paris intra muros, égrenant les figures de ses VIP préférés sur les murs – des personnalités tout à la fois adulées et controversées comme Brigitte Bardot, Dali ou Al Capone.
    Electron libre dans les milieux punk et underground, Yarps rallie la Zen Copyright en 1990 (avec notamment SP38, Pêdro!, Davis Dutreix, Mick (RIP), Eduardo (RIP) et Momo ), un groupement d’artistes adepte des squats. Expulsions après expulsions, le collectif ouvre de nombreux espaces dans Paris, rejoint par des amis pochoiristes, dont Le Bateleur (RIP), qui compte parmi les précurseurs de l’art urbain dans les années 80/90.
    C’est à cette même époque que s’activent les artistes de rue qu’il admire : Jérome Mesnager, Blek, Speedy Graphito, Kriki (Nukle-Art), Epsylon, Ernest Pignon Ernest, Marie Rouffet, les VLP entre autres.
    Au fil du temps, ses pochoirs évoluent vers le collage. Il vaporise directement les pages de vieux journaux ou livres sélectionnés en fonction de ses thèmes de prédilection pour les afficher sur murs.
    Dans ses compositions réinterprétant souvent les figures du cinéma dans des films d’anthologie (Clint Eastwood – Inspecteur Harry, Gérard Jugnot – Le Père Noël est une ordure, Marylin Monroe – Sept ans de réflexion, etc.), les personnages tiennent en joue le spectateur avec de gros calibres…tandis que les pin-ups montrent leur pétard !
    Un brin provocateur, féru d’images choc, il ajoute parfois une pincée d’humour décalé, voire politiquement engagé, émaillée d’onomatopées et de jeux de mots savoureux qui sont sa touche personnelle.
    Yarps se plaît à détourner avec bonheur les titres, slogans ou répliques célèbres (« Natural Born Sprayer », « Yes we Spraycan », « Fuck me if you Kahn », « Make my spray »…). Cet humour, allié à un univers essentiellement tourné vers les idoles du passé renvoie à un art qui ne se prend pas au sérieux, généreux par la volonté déclarée de l’artiste de se détacher des contingences du street art business pour se faire avant tout plaisir.

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